Le Ville de Grasse |
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Historique de l'épave :
Le vapeur en fer à roues Ville de Grasse jaugeait 150 tonneaux
et était équipé d’une machine à vapeur de 70
CV. Il appartenait à la Compagnie Grasse-Cannes pour laquelle il
effectuait la navette entre Marseille, Cannes et Nice. Sa courte carrière,
trois ans, se termine dans la nuit du 16 décembre 1851. Parti de
Marseille la veille pour rallier Nice, il transportait 54 passagers et
différentes marchandises telles que de la soie, de l’huile etc…
A trois heures du matin dans la petite passe de Porquerolles, le Ville
de Marseille de la Compagnie André et Abeille, le percute. Le Ville
de Grasse est pratiquement coupé en deux et coule très rapidement.
Le chiffre des victimes est incertain : environ 15 personnes. Les rescapés
furent recueillis par les Vapeurs Ville de Marseille, Nantes et Bordeaux.
Une légende coure toujours sur cette épave. Le vapeur
aurait transporté environ 35.000 francs-or. En 1958, des plongeurs
du G.E.R.S explorèrent l’épave sans rien trouver. A la suite
de cette plongée et pour faire taire les rumeurs, la Préfecture
Maritime du Var publia un communiqué infirmant la présence
des 1750 Louis d’or. Néanmoins on peut encore rêver, car l’épave
avait coulé depuis plus d’un siècle et reste très
ensablée…
Description :
Le Ville de Grasse est coupé en deux parties. La partie la plus profonde
est la proue, située à 50 m. Elle est très abîmée,
et ne mérite pas que l’on s’y attarde. La partie la plus explorée
est la poupe située à 49 m sur
un fond de sable. Elle est très rapide à explorer, car il n’en
reste également pas grand chose. Les deux
roues à aubes sont les vedettes de l’épave. A leurs côtés
la machine et la chaudière, ainsi que l’énorme embiellage sont
les seules parties encore visibles et reconnaissables.
Cheminée, pont et superstructures ont complètement disparus.
Faune et flore :
Pas d'information pour le moment.