Le Ker Bihan
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Historique de l'épave :
Le 23 janvier 1918, le Ker-Bihan va connaître le même
sort que la Drôme. Le sous-marin allemand U.C. 67, mouilleur de mines,
s’est introduit dans la baie marseillaise, laissant derrière lui ses
engins de mort.
Le Ker-Bihan, tout comme le Lagoubran, participe à une opération
de dragage de mines, quand il en heurte une et sombre.
Description :
Le site est exposé à tous les vents. La visibilité
est fonction des conditions météo : de très bonne
à nulle.
Le petit chalutier, d'une longueur d'environ 30 mètres, peut-être
visité en une seule fois.
La proue, les portiques de chalutage ont résisté à
l’explosion. En se dirigeant vers la poupe, on peut admirer ce qui fut
la cabine dont seule subsiste l’armature.
La salle des machines a elle aussi résisté à la
déflagration. Sur bâbord, couchée sur le sable, repose
la cheminée du Ker-Bihan. La poupe n’est plus qu’un enchevêtrement
de tôles et ferrailles en tout genre.
Faune et flore :
Les tôles du Ker-Bihan sont un refuge pour les langoustes et homards,
mais également pour les congres et mostelles.