Le Latécoère
298
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Historique de l'épave :
C’est le journaliste Alain Crosse qui a retrouvé l’origine de
la présence de cet hydravion sous la mer.
En 1942 le Latécoère 298
de l’Escadrille 4T, après avoir décollé de l’étang
de Berre, doit amerrir d’urgence. Les raisons exactes de cet amerrissage
sont inconnues. Manquant sa manœuvre, l’hydravion brise son empennage arrière
et ses flotteurs. Sur les trois membres d’équipage, deux sont récupérés
accrochés à un flotteur.
L’identification fut possible grâce à la découverte
d’un container cylindrique en laiton dans lequel se trouvait un petit parachute
et une fusée de détresse. Le mode d’emploi rédigé
en français mentionnait que ce type de matériel était
destiné aux hydravions.
Le Latécoère 298 fut produit à environ 300 exemplaires
à partir de 1936. Il mesurait 12,56 mètres de long et avait
une envergure de 15,5 mètres. Son moteur 12 cylindres de 880 CV
le propulsait à 300 km/h.
Armement : une torpille ou 670 kg de bombes, trois mitrailleuses.
Description :
Le site est soumis à tous les vents. Le courant peut être
fort.
L’hydravion repose sur le ventre, couché sur un fond de sable
vaseux à 60 mètres de profondeur.
L’épave est en plus mauvais état que le Messerschmitt,
ce qui n'est pas peu dire. Il ne reste qu’une partie de l’empennage. L’hélice
a disparu, et les ailes enfouies dans le sable sont très détériorées.
Les arceaux de la verrière et du poste de pilotage subsistent encore.
Faune et flore :
Peu de faune. La phrase de Depont et Piarrot dans leur livre «
Plongée aux îles de Marseille » résume bien la
situation : « …les ailes délabrées servent à
peine de refuge à une faune peut-être, elle aussi, attristée
par ce spectacle apocalyptique ».
La flore ne mérite pas non plus de commentaire particulier.