Le Saint-Dominique

Le Saint-DominiqueLe Junkers Ju 88Le LagoubranLe Miquelon

Localisation 43°18’660’’N – 5°20’907’’O
A environ 800 mètres du rivage dans la partie Nord de la rade de Marseille
Type épave/site
Profondeur minimum
Profondeur maximum
Voilier
26 mètres
33 mètres
Difficulté de la plongée
Intérêt faune et flore
Intérêt épave/site

 

Historique de l'épave :

Le Saint Dominique est un trois-mâts italien à coque d’acier construit en 1893. Le 16 juin 1897, le voilier est conduit par le remorqueur Marseillaise du Vieux Port de Marseille aux chantiers de l’Estaque pour réparation. Ce jour là, un très fort mistral balaye la rade marseillaise et la mer est très formée. Le Saint Dominique se met à tanguer fortement. Le Capitaine Gavagnin du Saint Dominique en saisit immédiatement la raison : le lest de 100 tonnes normalement arrimé à la quille pour assurer sa stabilité a été retiré. Le gîte du bateau s’accentue et le trois mâts charge de plus en plus d’eau dans ses cales. Soudain le flanc bâbord se recouvre d’eau, et entraîne le navire au fond. Trois des marins ne purent être sauvés par la Marseillaise.
Aucune tentative n’a été entreprise pour renflouer le navire. Les scaphandriers découperont le gréement afin que d’autres bateaux ne le heurte pas.


Schéma : Cristina Franco

Description :

Posé droit sur un fond de sable légèrement incliné, le Saint Dominique repose à 33 mètres.
Le site est bien protégé du Mistral, il y a peu de courant, par contre la visibilité est très variable.
Le Saint Dominique n’a pas comme le Nahoon conservé ses mâts, mais il n’en reste pas moins agréable à visiter. La poupe n’a plus son safran, qui repose sur tribord. Pas de double système de propulsion sur le voilier, donc pas d’hélice.
Le pont en bois qui se situait entre 25 et 27 mètres a disparu et il n’en subsiste que les barrots métalliques.
On peut accéder à l’intérieur des cales vides. C’est, comme le Chaouen, une très belle épave d’ambiance. Dans les cales il faut se retourner vers la surface, et contempler le bleu à travers les barrots du pont. La vision est sublime !!!
Sur la proue, l’ancre a disparu. Il faut faire attention à ne pas s’accrocher aux restes d’un grand filet qui recouvre une partie du tiers avant du navire.
Une dernière image : dépasser la proue et se retourner pour contempler le Saint Dominique.
 
 

Faune et flore :

Beaucoup d’éponges, de coraux et de coquillages sur la coque du navire. Comme pour la plupart des épaves de méditerranée, la faune est représentée par les chapons, rascasses, murènes et congres tapis dans les cales du voilier.
 
 

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